lundi 28 avril 2014

PRINTEMPS DU TOULOURENC 2014.

Amis bloggers et chers lecteurs. Ce week-end c'était la 10ème édition du PRINTEMPS DU TOULOURENC. Une manifestation dédiée aux randonnées, à la balade, au partage, à l'amitié. Un événement produit et organisé par l'association TOULOURENC-HORIZONS et ayant comme épicentre, le village de SAVOILLANS. Au programme, trois randonnées, des promenades sur le sentier botanique du village, des ateliers d'escalade dans les arbres et une démonstration d'art en pleine nature "LAND ART". Sans oublier le repas du samedi soir, à la ferme St-AGRICOL et celui du dimanche midi à l'Auberge de SAVOILLANS. Nous vous proposons, chers amis, de visiter les plus beaux moments de ce fabuleux PRINTEMPS DU TOULOURENC.
Tout commence le samedi vers 14h. Premier départ pour la randonnée du bivouac. Direction la forêt de LA TUNE. Un parcours forestier passant par la Roche Pourrie, arrêt pour le traditionnel bivouac aux abords du gîte du mouflon. Puis traversée par LA TUNE, col de la FRACHE, traversée en balcon et crête avec vue sur les ALPES et les BARONNIES puis redescente sur SAVOILLANS par l'ubac du VENTOUX.
Installation du camp de base pour les premiers courageux. Une marche d'une dizaine de kilomètres et une arrivée sans encombre au gîte du mouflon, à 1200m d'altitude, sous un ciel menaçant et une température plutôt clémente. L'organisation de TOULOURENC-HORIZONS avait apporté les tentes, les victuailles et les matériels pour accueillir les marcheurs et commencer la veillée.
Un bon feu pour se réchauffer, mais surtout pour préparer la braise, départ du repas bien mérité et offert à nos randonneurs. Le président de l'association Mr Olivier DORNIER débuta les hostilités et commença le service de l'apéro.
Monsieur D et son épouse, en grande forme... Pendant ce temps, dans la vallée, à la ferme St-AGRICOL de SAVOILLANS, les AVENTURIERES DU GOUT s'affairaient à leur repas sur la thématique de l'ortie, avec bien d'autres spécialités qui font de leur cuisine, une signature et une spécificité inégalable, preuve irréfutable de leur savoir-faire et de leur talent. Comme toujours, une belle affluence et un régal assuré.
Le repas se termina avec un spectacle musical de grande qualité. Un grand merci à Emily et Pierre pour leur générosité et leur dynamisme.
Tout là-haut, Jean-Pierre était sur le grill!!
Un bivouac réussi, une ambiance super et une vue sur les ALPES inoubliable.
En ce dimanche matin, le soleil n'était pas encore très haut, mais les randonneurs étaient déjà partis. Au programme deux randonnées. La première, "La face nord du VENTOUX. Départ à la chapelle St-Basile - Les Serres Gros - Le balcon du VENTOUX et arrivée à SAVOILLANS, 700m de dénivelé, 6h30 de marche et réservée exclusivement aux marcheurs expérimentés. Malgré les recommandations de l'association, deux abandons sont à déplorer. Un petit conseil, si vous ne vous sentez pas capable pour une telle randonnée, ne la faites pas. Vous risquez de ne pas prendre du plaisir et de retarder la progression du groupe. La deuxième, la randonnée de LA DONE. Départ au bas du village de BARRET DE LIOURE - LA DONE - Quartier de Briançon - SAVOILLANS. Entre VENTOUX et BARONNIES, dénivelé 500m, 5h de marche. Pour les bons marcheurs. Et aussi, deux départs sur le sentier botanique de SAVOILLANS (10h-13h30). Balades guidées et animées par une conférencière.
Profitons de cette superbe matinée pour nous aventurer dans les bois, à la rencontre de nos amis "Les arbres de GAÏA". Des ateliers de grimpe dans les arbres, sécurisées et à la portée de tous.
Prenons donc, un peu de hauteur et apprécions les alentours, au sommet du pin noir d'AUTRICHE, but de notre grimpe matinale.
De retour sur le plancher des vaches, un petit passage vers notre ami Didier et son LAND ART. Harmoniser et dégager l'esthétisme de la nature.
Il est temps de rejoindre la ferme St-AGRICOL, afin d'assister à l'arrivée des différentes randonnées et de participer à la cloture de ce PRINTEMPS DU TOULOURENC.
Petit à petit et par petits groupes, nos héros du jour entrent dans la cour de la ferme, après avoir remplis leurs missions et se retrouvent autour d'un goûter salutaire, offert par l'association TOULOURENC-HORIZONS.
Le discours de cloture et les remerciements du maire de SAVOILLANS, Mr Thierry THIBAUD (à gauche), de Mr Olivier DORNIER, Président de TOULOURENC-HORIZONS (au centre) et de Mr Eric MASSOT, maire de St-LEGER du VENTOUX (à droite), aux valeureux et courageux participants de ce 10ème PRINTEMPS DU TOULOURENC.
La famille TOULOURENC, vous fait part de sa joie et vous donne rendez-vous l'année prochaine. Amis bloggers, conservez-vous.

mercredi 23 avril 2014

Site nucléaire d'Albion : "J'y ai travaillé. À 42 ans je suis aussi fragile qu'un vieillard".

Par Leny Paris Ancien commando sur le plateau d'Albion. Entre 1971 et 1996, le plateau d'Albion (Vaucluse) accueillait 18 zones de lancement de missiles nucléaires. Des militaires et d'autres professions civiles ont ainsi été au contact de ces armes pendant des années. Une enquête du "Parisien" révèle que des dizaines de vétérans souffrent aujourd'hui de cancer. Témoignage de Leny Paris, ancien commando devenu handicapé.
Sur le plateau d'Albion, les militaires étaient souvent au plus près des ogives de missiles nucléaires (ECPA/SIPA). Je me souviendrai toute ma vie de mon arrivée sur le plateau d’Albion, zone de lancement secrète de missiles nucléaires. 50 cm de neige, un vent glacial, des températures négatives : le plein hiver. On nous a dit de déballer tout notre matériel au sol et de faire 50 pompes. Une fois relevés, voilà mot pour mot ce qu’on nous a dit : "Le premier enculé qui n’est pas content, qu’il sorte du rang !" Le message était clair : ici, il ne fallait surtout pas l’ouvrir ni chercher à comprendre. Ma mission était de surveiller les missiles nucléaires Je me suis retrouvé sur le site d’Albion en tant que sous-officier. J’y avais été muté alors que je n’avais pas 20 ans, après avoir fait mes classes à Nîmes et avoir été reçu avec mention. En tant que commando de l’armée (les fameux bérets noirs), j’étais en charge de la sécurité, comme les 90 commandos présents sur place. Une mission de surveillance et de garde des missiles nucléaires. Nos gardes duraient 24 heures et nous alternions entre différentes équipes. L’une était en alerte permanente et devait être très réactive en cas de signal. Une autre était affectée sur les deux postes de conduite de tir du site, situés à 400 mètres de profondeur. Il y avait aussi une équipe d’intervention, à bord de véhicules blindés, qui s’occupait de 9 zones de lancement. Sur tous ces postes, nous étions toujours assez proches des missiles, parfois de 5 ou 6 mètres. Les électriciens, eux, pouvaient être directement en contact avec le matériel pendant 24 heures. La protection était dérisoire, voire inexistante Il n’y avait aucune protection, peu importe l’équipe où l’on était affecté. Chez les commandos, je n’ai jamais entendu parler de dosimètres, ou quoi que ce soit d’autres. Une fois par mois, nous étions en convoi. C’était le moment où on ouvrait la zone qui contenait le missile, pour le désarmer et le recharger. Pour cette mission, la tenue NBC (Nucléaire, Bactériologique et Chimique) était par contre obligatoire. Mais dans quel état… Ces combinaisons étaient souvent déchirées. Et le pire, c’est que lorsqu’on revenait à l’armurerie, la tenue était refilée au suivant sans aucune décontamination ! J’ai eu l’occasion de parler avec un pompier qui a travaillé sur le site et qui m’a dit que c’était pareil pour les rangers. Je suis lourdement handicapé depuis mes 28 ans J’ai découvert mon handicap à l’âge de 28 ans, à l’occasion d’une fracture de la cheville droite. Je suis plus fragile que quelqu’un de 90 ans car mon tissu osseux est complètement détérioré. Aujourd’hui, j’ai 42 ans et je suis comme un vieillard. J’ai perdu 4 cm de taille et 10 kg de masse osseuse à cause de ma nécrose osseuse. J’ai aussi une fibromyalgie, une maladie musculaire qui m’handicape complètement. Lorsque j’ai eu cette fracture en 2003, mon médecin traitant a été catégorique : l’irradiation nucléaire en était la cause. C’était le début d’un long combat médical qui n’est donc toujours pas terminé. J’ai vu 17 rhumatologues, les plus renommés au niveau mondial ! Les résultats sont là : l’IRM prouve que j’ai une nécrose, reconnue comme maladie ionisante par la Sécurité sociale. Dans un rapport de 2012, il est écrit noir sur blanc que j’ai reçu des charges de plutonium. Des "niveaux en plutonium supérieurs aux valeurs habituelles" ont été relevés dans les sols d’Albion. Mais l’armée ne veut pas admettre son implication dans mon état actuel. Et je ne peux pas vraiment dire que j’ai obtenu beaucoup de soutien… L’ex-maire de Pau et députée PS Martine Lignières-Cassou ou encore François Bayrou ont voulu m’aider. Mais le dossier a vite été écarté, allez savoir pourquoi… Mon combat avance mais n'est toujours pas terminé Lorsque Noël Mamère est devenu avocat en 2008, je l’ai contacté pour lui demander de s’occuper de mon cas. Il m’a répondu que le dossier était un problème d’État, qu’il n’y pouvait rien personnellement et il s’est empressé de me refiler l’adresse de son associé… qui m’a fait un devis dont le montant pouvait atteindre 12.000 euros ! Je lui ai répondu que les mariés de Bègles étaient aussi un problème d’envergure et que ça ne l’avait pas fait reculer… Après plus de dix ans de lutte, j’ai enfin obtenu mon dossier dosimétrique journalier, soit le compte-rendu précis de mon exposition aux radiations. C’est déjà une avancée et le médiateur de la République a désormais tous les éléments en main. L’enquête fouillée du "Parisien" ou le procès de l’île Longue (Finistère), où des militaires ont travaillé près des têtes nucléaires des sous-marins, vont peut-être aider à accélérer le dénouement de ce dossier. En tout cas, je l’espère. Il y a moins d’une heure, j’ai encore reçu le mail d’un gendarme qui a travaillé sur le site et qui en subit les conséquences. S’occuper de ce dossier et de ses victimes, à commencer par moi, est la seule chose que je peux faire aujourd’hui. - Propos recueillis par Yoann Labroux-Satabin.

lundi 21 avril 2014

D'anciens militaires du plateau d'Albion touchés par des cancers.

Ces militaires ont en commun d'avoir travaillé sur ce site qui a abrité pendant vingt-cinq ans les missiles nucléaires français.
Des soldats de la base aérienne 200 d'Apt (Vaucluse) défilent à proximité de la partie haute d'un missile nucléaire, le 16 septembre 1996. (BORIS HORVAT / AFP) De quel mal sont atteints les anciens militaires du plateau d'Albion? C'est sur ce territoire à cheval sur le Vaucluse et la Drôme que la France abritait, de 1971 à 1996, ses missiles nucléaires. Selon une enquête du Parisien, lundi 21 avril, des dizaines de militaires, aujourd'hui atteints de formes rares de cancer, pourraient avoir été irradiés. "Les témoignages sont là", écrit le quotidien. Un homme qui travaillait au refroidissement des têtes de missiles serait mort d'un sarcome en 2003. En 2011, un gendarme qui descendait dans les silos aurait été emporté par une "leucémie fulgurante" à l'âge de 70 ans. Tout comme le boulanger du village de Saint-Christol, qui jouxte la base. L'armée nie toute contamination Seuls deux cas font cependant l'objet d'une procédure en justice. Dont celui de Leny Paris, qui a passé un an à surveiller les têtes nucléaires, et qui tente de faire reconnaître que sa nécrose des os est liée à une irradiation. En vain pour l'instant. L'armée, elle, rejette ces accusations en bloc. Et dément, selon Le Parisien, toute "dose significative de radioactivité pouvant avoir un impact sur la santé". "Les études menées sur le site ont montré que son fonctionnement n'avait entraîné aucune contamination radioactive, et qu'il n'existait aucun risque d'exposition externe", estime le ministère de la Défense. Quant aux traces de radioactivité effectivement relevées sur place, elles seraient le fait "de radioéléments d'origine naturelle, ou des retombées des essais nucléaires de 1950 et de la catastrophe de Tchernobyl".

jeudi 17 avril 2014

CHASSE AUX OEUFS.

Voici une excellente nouvelle. Rappelez-vous, la chasse aux oeufs pour Pâques !! Que de souvenirs. Chercher les oeufs cachés dans la maison ou dans le jardin. La quête du trésor et bien entendu, la gourmandise et l'appel du chocolat. Tout ceci sera possible le lundi 21 avril, à SAVOILLANS, à 10h30. Tous les enfants de la vallée sont conviés pour cette chasse aux oeufs. Une initiative proposée par la municipalité de SAVOILLANS, Le Bijoutier des Lavandes (BIJOUX VENTOUX), la boulangerie (AU SOLEIL LEVAIN), l'AUBERGE DE SAVOILLANS (Bistrot de Pays) et le magasin U EXPRESS de MONTBRUN LES BAINS. Venez nombreux, parents et "pitchouns" afin de partager un moment d'innocence et de plaisirs.

lundi 14 avril 2014

RANDONNEE AU ROCHER DU CAIRE.

Cette immense masse rocheuse qui surplombe REMUZAT s'appelle le rocher du CAIRE. C'est ici, sur ces falaises qu'il a été introduit, en 1996, plus de 200 vautours.
C'est avec le Comité Culturel et Festif de REILHANETTE (CCFR) que nous allons gravir cette barre rocheuse, pour aller au devant de ces énormes oiseaux (+ de 2m60 d'envergure) et apprécier leur vol, tout aussi impressionnant que grâcieux.
Un biotope idéal pour ces grands rapaces, très occupés en cette période de l'année. En effet, c'est le moment de la nidification. A tour de rôle, l'un des parents reste dans le nid, avec leur progéniture, pendant que l'autre va chercher la nourriture nécessaire à un "bébé" vautour de plus en plus insatiable.
Après un sentier en sous-bois, le groupe du CCFR peut maintenant s'attaquer au passage, balisé et équipé dans la roche, pour atteindre la ligne de crête, observatoire de tout premier plan, afin d'admirer les "GEANTS DU CAIRE". Une progression sportive s'offre à notre équipe. Dénivelé important, passage à flanc de falaise et hauteur et vide omniprésents. Mais comme toujours avec le CCFR, une très bonne ambiance, une entr'aide et un même désir, se faire plaisir.
Les passages s'enchaînent et deviennent de plus en plus périlleux et délicats. Mais notre équipe ne se décourage pas et c'est avec une joie intense qu'elle gravit la roche avec comme seul objectif, la rencontre avec ces maîtres des airs.
La récompense ne se fît pas attendre. C'est toujours avec une très grande admiration que nous pouvons nous délecter, d'une apparente facilté et d'une telle grâce. Je vous laisse seul juge.
Les vautours vivent en communauté et sont en général fidèles. Un couple peut rester 50 ans ensemble. Ils occupent le même nid et l'agrandissent chaque année. Nous arrivons presque à la ligne de crête et la présence de ces volatiles se fait de plus en plus pressante.
L'un d'eux, nous gratifit d'une figure de style. En cassant le bout de leurs ailes, ils augmentent leur pénétration dans l'air et accélèrent, pour effectuer un piquer digne des plus grands pilotes.
Une journée très agréable, avec une équipe motivée et enchantée par cette randonnée. Un grand merci au CCFR pour son organisation. Ceci restera un excellent souvenir au monde des GEANTS DU CAIRE.